Des ateliers ELL sur son temps de travail, c’est désormais possible !
5 mai 2023 14:42
Le groupe Le Monde (Le Monde, Courrier international, Télérama, La Vie, Le HuffPost) et L’Obs ont validé l’octroi d’une journée de détachement par an pour permettre aux journalistes bénévoles d’Entre les lignes d’animer des ateliers sur leur temps de travail.
Cette journée est elle-même découpable en deux demi-journées.
Ce signal fort en termes de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) marque un grand pas pour l’éducation aux médias et à l’information en général et pour l’association en particulier. Entre les lignes remercie vivement les directions des médias concernés pour cet engagement.
Les modalités pratiques ont été présentées au Monde le 11 avril dernier, en présence de Gilles Van Kote et d’Alexandre Pouchard, journalistes au Monde et membres du conseil d’administration d’Entre les lignes, Fanny Lattach directrice adjointe de l’association et Emilie Conte, directrice des ressources humaines et de la RSE du groupe Le Monde.
Ce rendez-vous a également donné l’occasion de présenter les lignes directrices de l’association et les différents ateliers proposés. Celui-ci a suscité un vif intérêt puisque de nouveaux bénévoles ont rejoint nos rangs dans la foulée. Nous leur souhaitons la bienvenue !
Et dans les autres rédactions ?
Les journalistes de ces titres ont également désormais la possibilité de suivre les formations Entre les lignes sur leur temps de travail. Celles-ci offrent des conseils précieux pour intervenir en classe et balaient les pratiques informationnelles des jeunes, tournées vers le numérique.
L’AFP donnait déjà à ses journalistes l’opportunité de suivre sur le temps de travail nos formations, comptabilisées dans le suivi de formations AFP. Une réflexion est en cours au sein de la direction de l’agence afin de prendre éventuellement des dispositions similaires sur le principe d’un jour de détachement pour chaque bénévole.
De son côté, Contexte, dernière rédaction à avoir rejoint nos rangs en 2022, permet depuis le départ à ses journalistes de consacrer deux jours par an à leurs activités associatives.
Ces différentes mesures sont autant de signaux positifs qui traduisent un engagement de plus en plus fort de la part des rédactions en faveur d’un engagement citoyen comme l’EMI.
Les pigistes et les retraités ne sont malheureusement pas concernés par ces mesures de par leurs statuts particuliers. Nous continuons à réfléchir à des solutions pour les inclure dans ces avancées.